BÉATITUDE
 

Me réveiller tôt le matin
Au bord de ce lac si paisible
Encore enveloppé d’embruns
M’emplis d’une joie indiscible

Les monts dans le lointain émergent
De la brume qui s’effiloche
En jours nouveaux et encore vierges
De déceptions et de reproches

Sous l’eau limpide et immobile
Miroitent galets arrondis
Peints aux couleurs du paradis
De ce soleil qui resplendit

Si cette paix seulement durait
Le temps d’une existence entière
Presque rien ne resterait
A souhaiter dans mes prières
 
 

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Mon plaisir à moi est d'enfermer des mots dans la mesure d'un vers...  (Horace)

Quel est le vôtre?
 

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