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FAMILLE CERF
Joseph Cerf est né avant 1775 peut-être à Haguenau. Il vivait à Issenheim et s’est marié avec Breinele Koschel, décédée le 24 août 1819 à Laupheim, Wuertenberg, Allemagne. Ils ont eu au moins un fils. Malgré des recherches que j’ai faites par internet en Allemagne à Laupheim, je n’ai pas réussi à découvrir d’autres détails sur eux. Ils sont les ancêtres les plus éloignes que j’ai trouve dans cette branche de la famille.
Wolf Cerf, leur fils et mon arrière arrière grand-père, est né vers 1795 peut-être à Buschwiller ou aux alentours. Après beaucoup de recherches j’étais presque sure d’avoir trouvé son père, Samuel Serf marié le à Buschwiller avec Vögele Lévy, mais j’ai été incapable de mettre la main sur son acte de naissance pour en avoir la preuve. Puis un jour, en surfant l’internet je suis retournée sur le site du CDHF, le Centre Départemental d’Histoire des Familles, et comme j’ai vu qu’il y avait de nouvelles possibilités de recherche par actes, j’en ai fait une et ai trouve l’acte de mariage de Joseph Cerf avec Breinele Koshel, mes vrais arrieres-arrieres-arrieres grands-parents. Je n’ai pas encore pu découvrir s’il avait des frères et sœurs mais j’espère pouvoir un jour retourner aux archives de Guebwiller pour continuer mes recherches.
Wolf était "chanteur des juifs", ce qui voulait dire chantre à la synagogue, comme quoi les gènes se transmettent bien de génération en génération puisque nous sommes plusieurs à être doués en musique dans la famille, mon père était un très b<<Selection in Document>>on pianiste ainsi que sa sœur Sylvia, il m’a appris a en jouer depuis l’age de trois ans, j’ai continué au conservatoire puis en leçons libres jusqu'à ma majorité, et mon frère Yves en a fait son métier, il est saxophoniste et compositeur et joue en plus de la kena et bien d’autres instruments.
Wolf est mort par un soir d'hiver le 19 janvier 1825 dans sa maison à la "Judengasse" (le chemin des juifs) à Bollweiller, il n'avait que vingt-neuf ans. Sur son acte de décès il est écrit: "mari de Sare? Frank sa veuve “délaissée". Est-ce que cela voudrait dire qu’il aurait abandonné sa femme, ou qu’ils étaient sépares? Je ne le saurais probablement jamais. J'ai retrouvé la trace de cette dernière et de leur fils à Péry en Suisse à peu près à cette époque, puis à Tavannes, aussi en Suisse. J’essaye de remonter la trace mais cela prend du temps et n’est pas facile habitant si loin.
Il s’était donc marié avec Sarah ou Keile Franck probablement en Alsace et ils ont eu au moins un fils, Seligmann, mon arrière grand-père.
Seligman, qu’on appelait aussi Salomon, est né le 22 juin 1824 à Bollwiller. Sur son acte de naissance l’un des témoin s’appelle aussi Seligmann, âgé de 26 ans et lui aussi chanteur, il habitait a Bollwiller, donc on peut supposer qu’il était l’un des frères de Wolf malheureusement je n’ai pas encore retrouvé sa trace et donc ne peux en être sure. En cherchant j’ai bien trouvé un Seligmann Cerf dont l’age correspond sur une demande de passeport pour l’étranger, mais je n’ai rien trouvé de plus. Ce qui est vraiment drôle, c’est que j’ai retrouvé cette demande de passeport tout à fait par hasard en lisant un livre, « le guide de la généalogie », qui donnait beaucoup d’exemples de formulaires etc. Comme je suis Suisse et consciencieuse, j’ai bien entendu déchiffré les moindres détails sur les exemples et a ma grande surprise ai trouve ce Seligmann là-bas. J’ai bien écrit à l’auteur du livre pour essayer d’en savoir plus ou au moins de savoir ou je devais chercher pour trouver l’original de son exemple, mais je n’ai malheureusement jamais reçu de réponse à mes lettres.
Seligmann s’est marié avec Elisabeth Woog le 23 octobre 1857 à Bouschwiller. Je ne suis pas sure s’ils ont passé par Belfort avant d’aller s’établir en Suisse a Tavannes car sur les papiers que Nenand a trouvés a la maison il est écrit qu’ils venaient de Belfort mais quand j’ai fait des recherches aux archives de Berne j’ai découvert qu’ils s’étaient mariés a Bouschwiller et étaient arrivés de là-bas. A Tavannes Seligmann a exploité un magasin de tissus pendant plusieurs années. Ils ont eu six enfants:
1) Pauline, née en 1858 et mariée avec Abraham Brunschwig de Romont. Ils ont eu six enfants : Adolphe, Selma, Irma, Sylvain, Henriette et Paul qui a eu deux enfants : Carmen, mariée avec Georges Durus qui ont trois garçons : Alain, Jacques et Jean-Francois et Yvan, marié avec Suzanne Dousse et qui ont huit enfants : JACQUELINE, PHILIPPE, JEAN-PAUL, MARTINE, SAMUEL, CATHERINE, GUY et MARC. La plupart d’entre eux sont maries et ont des enfants mais je n’ai pas encore tous leurs détails. J’ai réussi à reprendre contact par Yvan avec cette branche de la famille. Cela aussi s’est fait presque par hasard ; en triant de vielles lettres j’ai retrouvé le faire-part de décès de Pauline Brunshwig qui avait été envoyé a mes parents. Son nom de jeune fille Cerf n’était pas mentionné mais comme je savais que Pauline, la fille de Seligmann, s’était mariée avec un Brunshwig, j’en ai déduit qu’il s’agissait de la même personne. J’ai donc recopié tous les noms qui étaient sur le faire-part en pensant a juste titre qu’ils étaient ses enfants, du moins une partie. Puis j’ai fais une recherche sur internet dans les annuaires de téléphones de Fribourg, en Suisse car je me suis dit que s’ils habitaient là-bas lors du décès de Pauline, il y avait des chances qu’ils y soient encore aujourd’hui. Le premier nom que j’ai essayé était le premier sur le faire-part, Yvan Brunschwig, et à ma surprise j’en ai trouvé plusieurs dans l’annuaire. J’ai donc téléphoné immédiatement au premier de la liste et c’était bien mon cousin éloigné avec lequel je n’avais jamais eu de contact mais qui lui se rappelait très bien Nenand et d’autres membres de la famille. Nous avons correspondu et il m’a rempli un questionnaire que je lui ai envoyé pour avoir plus de détails sur leur descendance et ascendance. J’ai continué a correspondre avec une de ses filles, Monique Brunschwig-Graf, qui me donnait des nouvelles et me tenait a jour sur la descendance malheureusement nous avons perdu contact et je n’arrive pas a le reprendre.
2) BERTHE s’est mariée et a eu au moins une fille dont nous avons une photo de vacances qu’elle avait passées a Nyon chez la famille.
3) Emma est née le 3 juillet 1860 à Perry, Suisse et est decedee le 16 décembre 1867 à Tavannes, aussi en Suisse, à l’age de 7 ans, probablement de maladie. Elle a été enterrée dans un petit cimetière juif à la frontière Alsace Suisse, je n'ai pas encore retrouve ou exactement.
4) ADOLPHE, né à Tavannes, habitait d’abord à Romont puis à Genève. Il s’était marié et avait deux filles : MARGUERITE s’est mariée avec un monsieur Wyler de St. Gall en Suisse. Ils ont eu une fille JACQUELINE avec laquelle elle habitait à Zurich après le décès de son mari qui s’est suicidé. Marguerite était une femme pleine d’idées, commerçante et entreprenante. Plus tard elle a ouvert une Galerie d’Art à Zurich, la Galerie « Epoque » qui était très connue. Elle était très liée avec mon père, Yvan, qui a travaillé à la Galerie pendant une certaine période. Ma mère, Hilde, avait aussi passé quelques mois à Zurich pour aider à la Galerie avant son mariage avec mon père. Malheureusement avec le temps et l’éloignement le contact s’est perdu et je n’ai pas encore réussi a le reprendre, mais j’ai correspondu avec Manuela Wyler qui fait aussi de la généalogie et nous sommes presque sures que nos familles Wyler sont apparentées, il nous manque seulement encore un document officiel pour le prouver. Jacqueline s’est mariée avec Fred Tanner, un acteur très connu de théâtre et de cinéma. Ils ont divorce puis se sont remaries. Il est mort autour des années 1980 et on a beaucoup parle de lui dans les journaux et a la radio a cette époque. Ils on eu un fils : Tomi. SUSANNE, la deuxième fille, s’est mariée avec Max Schlesinger a Zurich. Nenand pensait se souvenir qu’ils avaient des enfants mais il n’en était plus sur.
5) JULES est ne en Suisse, il est possible qu’il soit parti pour l’étranger car j’ai à la maison une carte postale de lui de Manille. J’ai fait beaucoup de recherches sur lui mais n’ai absolument rien trouve. Je ne sais même pas s’il était de passage à Manille ou s’il y habitait. Peut-être est-il allé s’établir aux Etats-Unis, j’ai trouve des Jules Cerf là-bas, mais peut-être n’étais-ce qu’un voyage d’agrément ou d’affaires et qu’il est revenu en Suisse pour y vivre.
6) ARTHUR, mon grand-père, est ne à Tavannes en 1869. Je n’ai que très peu de détails sur lui et il ne reste malheureusement plus personne a qui je puisse demander des renseignements. Le peu que je sais m’a été raconte par Nenand et Mamy.
Il s’est marie avec BERTHE DREYFUS, née en août 1871 a Rixheim, fille d’Abraham et Marie Dreyfus. Ils se sont maries en août 1896 a Zofingen en Suisse. Je n'arrivais pas a trouver ni la date ni l'endroit du mariage et ce n'est qu'en 1998 que ma cousine Nane, la fille de Sylvia, m'a envoyé d'Amérique le contrat de mariage de Berthe et Arthur ainsi que celui d'Abraham et Marie. Ces documents avaient été caches au fond d'une armoire dans la maison familiale à Nyon et ce n'est qu'après la mort de tante Sylvia que Nane les a retrouves.
C’est Benjamin Goldschmidt, le grand-père de Nenand, qui avait fait le « chiddish » (le mariage) entre Berthe et Arthur. Benjamin était marchand de bétail et un jour qu’il était a la foire de Tavannes il a demande a Arthur s’il « wit nir chazene mache » (ne voulait pas se marier). Qu’il connaissait une brave jeune fille, Berthe, une de ses belles-sœurs et qu’elle aurait telle et telle « nedinje » (dot). Et c’est ainsi que le mariage a été conclu. Pour les juifs, faire « chazene » (marier) était une « mitzve », un bon acte.
Arthur et Berthe tenaient d'abord un magasin de chaussures, le "Magasin populaire" rue de la gare a Nyon ou ils habitaient et ou sont nés leurs deux enfants, Yvan et Sylvia. Par la suite ils ont acheté un immeuble à la Grand-Rue 6 ou ils ont ouvert un magasin de chaussures au rez-de-chaussée et où ils habitaient les premier et deuxième étages. J'ai été très souvent dans cet immeuble et y ai passé des moments merveilleux avec mes parents et tante Sylvia. Malheureusement comme mes grand parents étaient déjà décèdes je ne les ai pas connus. Jusqu'à son décès en 1995 tante Sylvia à continue a habiter au premier étage. Le rez-de-chaussée était loue au magasin "Mercure" et le deuxième étage à une famille.
La maison Cerf à Nyon était un des centres de réunion de toute la famille et on trouvait toujours porte ouverte chez eux. Jacques Goldschmidt, le père de Roger a longtemps habite chez eux, Yvonne, la tante de Nenand y passait ses vacances, nous avons beaucoup de cartes postales de cette époque. Mais c’est surtout oncle Georges qui est reste une longue période chez eux. Arthur aurait aime qu’il reste a Nyon pour travailler dans son affaire puisque mon père Yvan faisait des études et n’allait donc pas reprendre l’affaire. C’était en général Arthur qui faisait les courses et quand Georges était avec lui ils y allaient en vélo tandem. Tout le monde les connaissaient à Nyon. Bien entendu beaucoup d’autres membres de la famille, oncles, tantes, cousins et cousines venaient aussi souvent qu’ils le pouvaient que ce soit de Berne, de Genève, d’autre part en Suisse ou de France ou nous avions aussi beaucoup de parenté des différentes branches de la famille.
Sur Arthur lui-même je n’ai que très peu de détails et c’est bien dommage. Il aimait la bonne cuisine, inventer des plats, servir des raretés. Il cuisinait très bien et c’est de lui que mon père tenait son don pour la cuisine, qu’il nous a également passé à Yves, moi et mes enfants. Il avait également une excellente cave. Quand ils avaient des visites, et il y en avait très souvent, ou une fête, un anniversaire, il aimait descendre à la cave chercher une bouteille qui avait le même age que la personne fêtée, coutume que mon père Yvan a continuée.
C’était un homme très gentil, calme et bon. Ils avaient un grand jardin un peu en dehors de Nyon et il aimait beaucoup le cultiver et surtout y élever des plantes rares. Il y avait planté des tomates à l’époque où celles-ci n’étaient pas encore bien rependues en Suisse et il parait que les promeneurs qui passaient près du jardin lui disaient que c’était dangereux et qu’il allait s’empoisonner avec ces fuits inconnus! Tout le long de la clôture du jardin il y avait des buissons de raisins de marre, de groseilles et en plus de magnifiques tulipes, gueules de loup et autres fleurs il avait planté au milieu du jardin des légumes et d’autres fruits encore. Il y avait aussi plusieurs arbres fruitiers, des pommiers, des poiriers, un immense noyer et un cerisier magnifique. Tous ces arbres, buissons et cultures produisaient fruits et légumes par dizaines de kilos chaque année. Ils n’achetaient presque aucun légume et Berthe faisait avec les fruits des confitures délicieuses que toute la parenté adoraient et qu’elle leur distribuait généreusement.
Berthe s'occupait du magasin avec Arthur, elle était connue dans toute la région pour son excellente mémoire des personnes. Elle avait en plus un don remarquable; en voyant une cliente elle savait tout de suite les pointures qu'il fallait pour les chaussures du mari et des enfants! C'est ainsi que les gens des environs et même de la rive française du lac venaient acheter chez elle les chaussures pour toute leur famille à chaque saison.
Nenand se souvenait qu'a 10 ou 11 ans lors d'une visite avec son père chez tante Berthe ou ils ont passé la nuit, ils sont descendus au magasin le lendemain matin de bonne heure pour lui acheter des souliers. C'était juste a l'époque ou il y avait les premières chaussures a semelles crêpe et Nenand rêvait d'en avoir (on courait si bien avec!). Sa grand-mère Mathilde n'en voulait pas car elle disait que cela salissait les parquets. Heureusement tante Berthe a su convaincre son père, qui au fond s'en moquait, et Nenand a eu ses chaussures a semelles crêpe.
Une autre fois alors que Nenand déjà adulte était de nouveau en visite chez eux avec des amis, après un copieux dîner, lui et mon père ainsi que toute leur bande d'amis sont partis dans la voiture de sport de l’un d’entre eux, Boubier, faire un tour chez les innombrables connaissances que mon père avait dans la région, tous des paysans et des viticulteurs. Comme c'était a prévoir, leur tournée s'est transformée en une tournée des caves. Nenand avait bien mangé mais beaucoup trop bu alors il s'est sentit mal dans la nuit et s'est levé pour vomir. Tante Berthe l'avait entendu et s'était aussi levée. Elle connaissait parfaitement son état mais l'excusait en disant qu'il avait trop bu d'eau froide. C'était bien elle!
Tante Berthe comme on l'appelait dans la famille était une très gentille femme avec un cœur d’or, intelligente et douée pour la musique, elle était professeur de piano diplômée. Avant de se marier elle avait été éducatrice et professeur de piano des enfants dans une famille juive très aisée en Autriche, les Rosenberg. Très sociable elle aidait tout le monde, parents et étrangers. Il y avait un lien spécial entre elle et sa sœur Mathilde qui l’avait en partie élevée et bien qu'elles ne se voyaient pas souvent car à cette époque on ne voyageait pas aussi facilement qu'aujourd'hui elles s’écrivaient beaucoup et j’ai retrouvé plusieurs lettes d’elles.
Arthur est décédé des suites d’un accident malheureux. Par un jour de pluie quelqu’un lui a cassé les lunettes avec la pointe d’un parapluie et l’avait blessé à l’oeil. Il s’en est suivi une grave infection que les médecins n’ont pas pu stopper et Arthur en est mort. Il a été enterré au cimetière de Carouge a Genève non loin de la mère de sa femme, Marie Dreyfus, qui avait terminé sa vie près d’eux a Nyon. Apres la mort d’Arthur leur fils Yvan, mon père, a fait son possible pour aider sa mère au magasin. Ayant fini ses études Yvan aurait aime apprendre le journalisme mais sa mère l’ayant poussé a faire la médecine il n’a pas eu le cœur de refuser et s’y est mis malgré son horreur des hôpitaux et de tout ce qu’y s’y rapporte de prêt ou de loin. J'ai des dizaines de lettres que Berthe a écrites a son fils quant il était a l’armée et durant ses études. La dernière date de 1947, Berthe est morte peu de jours après l'avoir écrite, le 22 octobre 1947 a deux heures vingt dans sa maison de la Grand-rue 6 a Nyon. Elle a été enterrée dans le vieux cimetière de Carouge à Genève a coté de son mari.
Je n'ai pas eu le bonheur de les connaître et le regrette beaucoup. Dans le salon de leur appartement a Nyon il y avait un buste de Berthe que j'ai toujours beaucoup aimé dont l’auteur si je ne me rappelle bien était le fameux peintre et sculpteur Pedro Melan, ami de la famille et surtout de mon père Yvan,. J'aurais bien voulu le garder pour qu'il reste dans la famille, mais je ne sais pas ce que Nane en a fait après le décès de sa mère et n’ai pas osé le lui demander.
Berthe et Arthur ont donc eu deux enfants qui sont tous deux nés dans la maison 6 Grand-rue à Nyon :
YVAN, marié avec Hilde Graber, qui ont eu deux enfants, tous deux nés à Berne : Terry, (moi-même) je me suis mariée avec Dov Zakine, nous avons quatre enfants, ORIT, SHAY, EYAL et EYNAT, notre fils Shay s'est marié avec Iris Perlmann et ils nous ont donné notre premier petit-fils, NAVE, nous habitons tous en Israel, et YVES, mon frère, qui s'est marié avec Carol Ossipow, ils ont deux enfants, YANN et ELSA et habitent en France pas loin de la frontière Suisse. J’en raconte plus sur eux dans un paragraphe a part.
Sylvia, la soeur d'Yvan, est née en 1898. On la croyait de santé fragile et la ménageait trop d’après ce qu’on disait dans la famille. Elle n’allait pas à l’école publique mais avait un professeur privé a la maison. Jeune fille elle a été dans un pensionnat à Genève et elle allait aussi au Conservatoire de musique. Elle était très douée en musique comme son frère Yvan. Elle était toujours très discrète, très retenue. Elle s’est mariée avec Edouard Weill de Genève qui habitait à San Salvador en Amérique du sud. Elle supportait mal le climat entre autres choses et revint en Suisse ou sa fille est née à Genève. Nenand pensait qu’elle était encore une fois retournée à San Salvador mais comme sa santé n’était pas pour le mieux elle est revenue définitivement à Nyon ou elle a vécu avec sa mère et élevé sa fille. Il paraît qu’elle ne pesait plus que 39 kilos à son retour d’outre-mer ! Edouard venait paraît-il de temps en temps leur rendre visite a Nyon. Ils ont eu une fille, Claude, que toute la famille a toujours appellee Nane et qui a grandit avec sa mère et sa grand-mère a Nyon. Elle s’est mariée avec Bernard Ghitman, un médecin d’Amérique. Ils ont d’abord habite a Paris, puis a Genève un certain temps, ou leur premier enfant est ne, puis ils sont partis s’établir a Hightstown près de New York. Ils habitent maintenant à New York même. Ils ont trois enfants : Peter dit pipo qui a fait des études de médecine mais les a arrêtées et a fait son droit. Il s’est marie avec Nancy Stoffel, d’origine Suisse, ils ont deux enfants : DANIEL et ELISE, Anne mariée avec Rowle Guilkes. Ils vivent à Boston et ont aussi deux enfants : ELIAS et EMIL, et JEANNE-MARIE dite JEANOU mariée avec Adam Burrows, eux aussi ont deux enfants : SOPHIE et LUKE. Adam est médecin gériatre. Ils sont venus nous rendre visite au kibboutz à Sde-Nahum avec les enfants et nous avons passes deux jours formidables avec eux. Dommage qu’ils habitent si loin et que nous ne pouvons pas nous voir plus souvent. Quand mes enfants Eyal et Eynat étaient en Amérique ils ont souvent habite chez eux à Boston.
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